Doué pour voir, regardeur du monde, l'homme peut-il aussi l'écouter? Les écrivains, les artistes, les poètes ont célébré l'arbre et la forêt sous la forme très spécifique du paysage défini comme spectacle visuel. Qu'avons-nous oublié? La nature de ce qui «fait forêt» n'est-elle pas, de nouveau, à ch
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Doué pour voir, regardeur du monde, l'homme peut-il aussi l'écouter? Les écrivains, les artistes, les poètes ont célébré l'arbre et la forêt sous la forme très spécifique du paysage défini comme spectacle visuel. Qu'avons-nous oublié? La nature de ce qui «fait forêt» n'est-elle pas, de nouveau, à ch
Doué pour voir, regardeur du monde, l'homme peut-il aussi l'écouter? Les écrivains, les artistes, les poètes ont célébré l'arbre et la forêt sous la forme très spécifique du paysage défini comme spectacle visuel. Qu'avons-nous oublié? La nature de ce qui «fait forêt» n'est-elle pas, de nouveau, à chercher?
Par son souci de réhabiliter l'environnement sonore de la forêt, matrice d'une perception sensorielle du monde, ce livre propose en fait une nouvelle manière de relier perception de la nature et éthique environnementale. La forêt, alors, n'est plus seulement à «regarder» : elle se branche sur du vital.
Dans l'écoute des vibrations sonores de la forêt, c'est le monde que l'on ausculte. Aldo Leopold l'avait déjà magnifiquement dit: « Lorsque nous entendons l'appel des grues, ce n'est pas un simple oiseau que nous entendons, mais la trompette de l'orchestre de l'évolution».
Par ailleurs, la biologie végétale nous a appris que les plantes ont elles-mêmes de multiples façons de percevoir l'environnement, voire d'émettre des sons. Pour entendre et respecter cette intériorité végétale, rien de tel que le mélange de poésie et de science proposé par ce livre.
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