Les relations entre l’Union européenne et la Turquie constituent un enjeu majeur depuis des décennies, et le projet d’adhésion de la Turquie a cristallisé des clivages partisans et provoqué des débats publics souvent passionnés, comme aucune autre candidature. Celle-ci conduit en effet les Européens
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Les relations entre l’Union européenne et la Turquie constituent un enjeu majeur depuis des décennies, et le projet d’adhésion de la Turquie a cristallisé des clivages partisans et provoqué des débats publics souvent passionnés, comme aucune autre candidature. Celle-ci conduit en effet les Européens
Les relations entre l’Union européenne et la Turquie constituent un enjeu majeur depuis des décennies, et le projet d’adhésion de la Turquie a cristallisé des clivages partisans et provoqué des débats publics souvent passionnés, comme aucune autre candidature. Celle-ci conduit en effet les Européens à s’interroger sur des enjeux qui avaient été jusqu’alors relégués au second plan, sinon occultés : identité et valeurs de l’Europe, frontières, déficit démocratique en Europe… Mais avec la crise migratoire, et dans un contexte de crise « existentielle » de l’UE, la Turquie est revenue au centre de l’actualité européenne à partir des années 2013-2015, avec notamment l’adoption d’accords sur les réfugiés, devenant un interlocuteur incontournable.
Nicolas Monceau est maître de conférences en science politique à la faculté de droit et science politique de l’Université de Bordeaux et chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes-Georges Dumézil (Istanbul, Turquie).
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