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On se représente communément les personnes sans abri comme déracinées, exclues du monde social, sans identité saisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite, portée par les discours sur la pauvreté, repose sur une assimilation simpliste entre précarité socio-économique et précarité existentielle.

À partir de ses propres enquêtes de terrain, Claudia Girola montre dans cet opuscule qu’une situation de détresse matérielle et symbolique n’entraîne pas nécessairement la perte des repères fondateurs de l’existence. Au contraire, cette expérience extrême de vie peut conduire à un travail identitaire d’affirmation de soi, rendu possible par une réelle maîtrise de l’espace et du temps – une topographie de la mémoire qui permet de « rester soi-même, malgré tout ».

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De la mémoire des lieux à l'affirmation de soi

On se représente communément les personnes sans abri comme déracinées, exclues du monde social, sans identité saisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite, portée par les discours sur la pau

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Auteur(s): Girola, Claudia

Editeur: Editions Rue d'ULM

Collection: La rue ? Parlons-en !

Année de Publication: 2011

Nombre de pages: 70

Langue: Français

ISBN: 978-2-7288-0463-4

eISBN: 978-2-7288-3760-1

On se représente communément les personnes sans abri comme déracinées, exclues du monde social, sans identité saisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite, portée par les discours sur la pau

On se représente communément les personnes sans abri comme déracinées, exclues du monde social, sans identité saisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite, portée par les discours sur la pauvreté, repose sur une assimilation simpliste entre précarité socio-économique et précarité existentielle.

À partir de ses propres enquêtes de terrain, Claudia Girola montre dans cet opuscule qu’une situation de détresse matérielle et symbolique n’entraîne pas nécessairement la perte des repères fondateurs de l’existence. Au contraire, cette expérience extrême de vie peut conduire à un travail identitaire d’affirmation de soi, rendu possible par une réelle maîtrise de l’espace et du temps – une topographie de la mémoire qui permet de « rester soi-même, malgré tout ».

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