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Parue en 1965 pour faire pièce à la réaffirmation d’un Japon en marche à l’approche du centenaire de Meiji, l’Histoire spirituelle du désespoir est une réécriture libre du parcours du Japon contemporain, de la fin du XIXe siècle jusqu’à la catastrophe de 1945, à équidistance entre l’essai historique, les mémoires personnels et l’anthologie poétique. Pour étayer son postulat d’un désespoir nippon conditionné par la géographie et l’histoire, Kaneko tire de ses souvenirs une série de personnages rencontrés à différentes étapes de sa vie, dont le dénominateur commun est la propension à l’échec. Les convictions libertaires et nihilistes de l’auteur, son existence aventureuse, au Japon, mais aussi en Europe, en Chine ou dans l’espace malais, écartent cette fresque expressionniste des sentiers battus. De la bohème de Tôkyô aux trafiquants de Singapour et aux artistes ratés de Paris, c’est là le portrait d’une société nippone méconnue, disparue dans l’absurde du totalitarisme et de la guerre.
Auteur(s): Kaneko, Mitsuharu
Editeur: Editions Rue d'ULM
Collection: Versions Françaises
Année de Publication: 2009
Nombre de pages: 272
Langue: Français
ISBN: 978-2-7288-0418-4
eISBN: 978-2-7288-3755-7
Parue en 1965 pour faire pièce à la réaffirmation d’un Japon en marche à l’approche du centenaire de Meiji, l’Histoire spirituelle du désespoir est une réécriture libre du parcours du Japon contemporain, de la fin du XIXe siècle jusqu’à la catastrophe de 1945, à équidistance entre l’essai historique, les mémoires personnels et l’anthologie poétique. Pour étayer son postulat d’un désespoir nippon conditionné par la géographie et l’histoire, Kaneko tire de ses souvenirs une série de personnages rencontrés à différentes étapes de sa vie, dont le dénominateur commun est la propension à l’échec. Les convictions libertaires et nihilistes de l’auteur, son existence aventureuse, au Japon, mais aussi en Europe, en Chine ou dans l’espace malais, écartent cette fresque expressionniste des sentiers battus. De la bohème de Tôkyô aux trafiquants de Singapour et aux artistes ratés de Paris, c’est là le portrait d’une société nippone méconnue, disparue dans l’absurde du totalitarisme et de la guerre.