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À plus de soixante-dix ans de la fin du Second conflit mondial, nous pouvons toujours apprécier en Italie l’abondance d’une production artistique multiforme qui ne cesse d’évoquer, d’explorer et de réélaborer les souvenirs et les images liés à la dictature italienne. Ces souvenirs et images varient en fonction de l’identité des artistes, de leur histoire personnelle, de la génération à laquelle ils appartiennent, et bien évidemment selon le degré ou de l’orientation de leur engagement politique. C’est donc à la lumière de ces considérations historiques, historiographiques et générationnelles que nous souhaitons interroger le réservoir de figures, de paroles et de gestes mobilisé par les artistes tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Cette production, qui implique une grande diversité de formes artistiques, se caractérise par la volonté d’ouvrir un dialogue avec le contexte culturel, social et politique qui l’entoure. Par l’observation et l’analyse d’une pluralité d’œuvres appartenant aux arts plastiques, au cinéma et au théâtre, cet ouvrage retrace et interroge la fonction de la mémoire dans la création artistique et dans sa réception : nous y trouvons en filigrane la reconnaissance d’une Italie antifasciste et la reconstitution problématique d’une histoire somme toute récente. Encore très vive de nos jours, la dynamique mémorielle motive la production de nouvelles œuvres. Entre besoin de remémorer pour ne pas oublier ou pour ne pas répéter, besoin de transmettre des valeurs, ce sont les objectifs de reconstruction identitaire de l’Italie qui s’expriment, ceux d’un passé encore brûlant d’actualité.
Auteur(s): Héry, Emilia
Editeur: Chemins de traverse
Collection: Chemins it@liques
Année de Publication: 2019
Nombre de pages: 323
Langue: Français
ISBN: 978-2-313-00606-1
eISBN: 978-2-313-00607-8
À plus de soixante-dix ans de la fin du Second conflit mondial, nous pouvons toujours apprécier en Italie l’abondance d’une production artistique multiforme qui ne cesse d’évoquer, d’explorer et de réélaborer les souvenirs et les images liés à la dictature italienne. Ces souvenirs et images varient en fonction de l’identité des artistes, de leur histoire personnelle, de la génération à laquelle ils appartiennent, et bien évidemment selon le degré ou de l’orientation de leur engagement politique. C’est donc à la lumière de ces considérations historiques, historiographiques et générationnelles que nous souhaitons interroger le réservoir de figures, de paroles et de gestes mobilisé par les artistes tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Cette production, qui implique une grande diversité de formes artistiques, se caractérise par la volonté d’ouvrir un dialogue avec le contexte culturel, social et politique qui l’entoure. Par l’observation et l’analyse d’une pluralité d’œuvres appartenant aux arts plastiques, au cinéma et au théâtre, cet ouvrage retrace et interroge la fonction de la mémoire dans la création artistique et dans sa réception : nous y trouvons en filigrane la reconnaissance d’une Italie antifasciste et la reconstitution problématique d’une histoire somme toute récente. Encore très vive de nos jours, la dynamique mémorielle motive la production de nouvelles œuvres. Entre besoin de remémorer pour ne pas oublier ou pour ne pas répéter, besoin de transmettre des valeurs, ce sont les objectifs de reconstruction identitaire de l’Italie qui s’expriment, ceux d’un passé encore brûlant d’actualité.