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S’interroger sur l’oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre

angle l’État et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire

judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d’examiner les

fonctions politiques et sociales de la conservation mémorielle du crime

et du criminel. Dans un contexte particulièrement ambigüe, où le droit à

l’oubli sonne comme une revendication de plus en plus entendue, où les

juridictions européennes sanctionnent les pays, comme la France, pour

une collecte trop minutieuse et une conservation trop longue des passés

judiciaires, mais aussi dans un contexte où l’État cherche davantage à

tracer, à suivre, à se souvenir, pour mieux poursuivre et contrôler, il n’est

pas anodin de poser un regard rétrospectif sur cette dialectique mémoire/

oubli dans le champ pénal, pour mieux envisager sa construction et

partant ses effets et ses fonctions à travers le temps.

Justice et oubli France-Rwanda

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Histoire de la justice n°28

S’interroger sur l’oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre angle l’État et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d’examiner les fonctions polit

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Auteur(s): Allinne, Jean-PierreHumbert, SylvieSoula, Mathieu

Editeur: La Documentation française

Collection: Histoire de la justice

Année de Publication: 2017

Nombre de pages: 295

Langue: Français

ISBN: 978-2-11-145392-0

eISBN: 978-2-11-145478-1

S’interroger sur l’oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre angle l’État et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d’examiner les fonctions polit

S’interroger sur l’oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre

angle l’État et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire

judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d’examiner les

fonctions politiques et sociales de la conservation mémorielle du crime

et du criminel. Dans un contexte particulièrement ambigüe, où le droit à

l’oubli sonne comme une revendication de plus en plus entendue, où les

juridictions européennes sanctionnent les pays, comme la France, pour

une collecte trop minutieuse et une conservation trop longue des passés

judiciaires, mais aussi dans un contexte où l’État cherche davantage à

tracer, à suivre, à se souvenir, pour mieux poursuivre et contrôler, il n’est

pas anodin de poser un regard rétrospectif sur cette dialectique mémoire/

oubli dans le champ pénal, pour mieux envisager sa construction et

partant ses effets et ses fonctions à travers le temps.

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