À contre-courant des stigmates injuriant pagodes, temples et statues, témoins de la folie meurtrière des gardes rouges, la Chine consomme lentement la rupture de la rupture. Quelle Chine d’ailleurs ? Celle de la contemplation devant l’éternelle nature ? Celle de la permanente fusion entre ciel et terre ou celle du tohu-bohu des voitures et scooters, des néons randomisés, de la jeunesse se dandinant sur des airs sirupeux ou rythmes fracturant le passé ? Rien et tout cela à la fois tant se côtoient les « Chines ».

Ce recueil de poèmes veut empoigner à bras le corps les émotions volées à l’angle de la rue, dans les temples, estampes ou calligraphies pour que les mots jaillissent libérant l’énergie qu’elles recèlent sans oublier leur âme.