la bibliothèque numérique de la lecture publique

Close

Cet essai (qui est le premier, avec celui de Southey, des témoignages d’admiration et de remords rendus par la littérature anglaise à la martyre de Rouen) s’efforce de répondre à l’image donnée par Michelet, et de restituer la démarche intérieure de l’héroïne visionnaire.

Il trace un vaste panorama des batailles successives de son époque et des grandes scènes de son procès, alternant les analyses précises et les envolées lyriques.

L’auteur y définit une conception philosophique de l’histoire qu’il place sous la protection de deux anges : celui de la recherche et celui de la méditation.

« Les anciens Romains gardaient trop fidèlement en eux-mêmes l’idéal de la grandeur pour ne pas s’incliner, après une génération ou deux, devant la grandeur d’Annibal. Mithridate, personnage plus équivoque pourtant, par la seule magie de sa persévérante et opiniâtre rancune, a obtenu, de ces mêmes Romains, le seul honneur réel qu’il ait reçu sur la terre. Et nous autres Anglais, nous avons souvent rendu de semblables hommages à nos ennemis les plus obstinés. Suffren et une demi-douzaine d’autres héros de la marine française, parce qu’ils nous ont faits à bon droit tout le mal qu’ils pouvaient nous faire (et ce mal fut véritablement très grand), ont des noms justement honorés en Angleterre. Et, d’après le même principe, la Pucelle d’Orléans, la victorieuse ennemie de l’Angleterre, devait recevoir les plus grands hommages de la magnanime justice des Anglais ! »

Thomas de Quincey

Kenneth White précisa dans sa préface à la Nonne militaire d’Espagne paru au Mercure de France que : « (…) dans son Jeanne d’Arc, [De Quincey] se montre aussi enthousiaste que Joseph Delteil [dans le sien] ».
 

Back

Jeanne d'Arc

QRcode
Cet essai (qui est le premier, avec celui de Southey, des témoignages d’admiration et de remords rendus par la littérature anglaise à la martyre de Rouen) s’efforce de répondre à l’image donnée par Michelet, et de restituer la dém

Voir toute la description...

Auteur(s): de Quincey, Thomas

Editeur: Stalker éditeur

Année de Publication: 2005

Nombre de pages: 128

Langue: Français

ISBN: 978-2-9526719-5-8

Cet essai (qui est le premier, avec celui de Southey, des témoignages d’admiration et de remords rendus par la littérature anglaise à la martyre de Rouen) s’efforce de répondre à l’image donnée par Michelet, et de restituer la dém

Cet essai (qui est le premier, avec celui de Southey, des témoignages d’admiration et de remords rendus par la littérature anglaise à la martyre de Rouen) s’efforce de répondre à l’image donnée par Michelet, et de restituer la démarche intérieure de l’héroïne visionnaire.

Il trace un vaste panorama des batailles successives de son époque et des grandes scènes de son procès, alternant les analyses précises et les envolées lyriques.

L’auteur y définit une conception philosophique de l’histoire qu’il place sous la protection de deux anges : celui de la recherche et celui de la méditation.

« Les anciens Romains gardaient trop fidèlement en eux-mêmes l’idéal de la grandeur pour ne pas s’incliner, après une génération ou deux, devant la grandeur d’Annibal. Mithridate, personnage plus équivoque pourtant, par la seule magie de sa persévérante et opiniâtre rancune, a obtenu, de ces mêmes Romains, le seul honneur réel qu’il ait reçu sur la terre. Et nous autres Anglais, nous avons souvent rendu de semblables hommages à nos ennemis les plus obstinés. Suffren et une demi-douzaine d’autres héros de la marine française, parce qu’ils nous ont faits à bon droit tout le mal qu’ils pouvaient nous faire (et ce mal fut véritablement très grand), ont des noms justement honorés en Angleterre. Et, d’après le même principe, la Pucelle d’Orléans, la victorieuse ennemie de l’Angleterre, devait recevoir les plus grands hommages de la magnanime justice des Anglais ! »

Thomas de Quincey

Kenneth White précisa dans sa préface à la Nonne militaire d’Espagne paru au Mercure de France que : « (…) dans son Jeanne d’Arc, [De Quincey] se montre aussi enthousiaste que Joseph Delteil [dans le sien] ».
 

Voir toute la description...