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Cedant arma togae, écrivait Cicéron, « que les armes le cèdent à la toge ». Son vœu, que la force militaire s’incline devant l’autorité du magistrat, sous-entend que la guerre est un temps sans justice, un temps de suspension du droit. Cet ouvrage, issu d’un colloque organisé à Amiens en novembre 2009 par le Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits de l’Université de Picardie, s’intéresse au contraire à la possibilité d’une justice en temps de guerre, depuis l’Antiquité romaine jusqu’à la Première Guerre mondiale, en France et en Belgique. Les vingt-trois communications rassemblées ici tentent d’appréhender l’activité des institutions judiciaires dans le contexte guerrier. Elles étudient le fonctionnement de la justice ordinaire en temps de guerre, c’est-à-dire la transformation des objets, des moyens, des buts des institutions judiciaires préexistantes, ainsi que la réorganisation institutionnelle qui découle de la situation conflictuelle. Elles mettent en valeur la mise en place d’une justice spécifique au temps de guerre et soulignent l’émergence d’une véritable justice militaire. Elles s’attachent enfin à décrire le rôle des institutions judiciaires dans la sortie de guerre : l’utilisation de la justice civile pour ramener une communauté à la paix ou les pratiques d’épuration ou d’amnistie sont en effet des thématiques qui traversent les siècles.

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Justice et guerre

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de l'Antiquité à la Première Guerre mondiale

Cedant arma togae, écrivait Cicéron, « que les armes le cèdent à la toge ». Son vœu, que la force militaire s’incline devant l’autorité du magistrat, sous-entend que la guerre est un temps sans justice, un temps de suspens

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Auteur(s): Nivet, PhilippeHoullemare, Marie

Editeur: Encrage

Année de Publication: 2011

Nombre de pages: 290

Langue: Français

ISBN: 978-2-36058-012-5

Cedant arma togae, écrivait Cicéron, « que les armes le cèdent à la toge ». Son vœu, que la force militaire s’incline devant l’autorité du magistrat, sous-entend que la guerre est un temps sans justice, un temps de suspens

Cedant arma togae, écrivait Cicéron, « que les armes le cèdent à la toge ». Son vœu, que la force militaire s’incline devant l’autorité du magistrat, sous-entend que la guerre est un temps sans justice, un temps de suspension du droit. Cet ouvrage, issu d’un colloque organisé à Amiens en novembre 2009 par le Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits de l’Université de Picardie, s’intéresse au contraire à la possibilité d’une justice en temps de guerre, depuis l’Antiquité romaine jusqu’à la Première Guerre mondiale, en France et en Belgique. Les vingt-trois communications rassemblées ici tentent d’appréhender l’activité des institutions judiciaires dans le contexte guerrier. Elles étudient le fonctionnement de la justice ordinaire en temps de guerre, c’est-à-dire la transformation des objets, des moyens, des buts des institutions judiciaires préexistantes, ainsi que la réorganisation institutionnelle qui découle de la situation conflictuelle. Elles mettent en valeur la mise en place d’une justice spécifique au temps de guerre et soulignent l’émergence d’une véritable justice militaire. Elles s’attachent enfin à décrire le rôle des institutions judiciaires dans la sortie de guerre : l’utilisation de la justice civile pour ramener une communauté à la paix ou les pratiques d’épuration ou d’amnistie sont en effet des thématiques qui traversent les siècles.

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