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Peut-on observer la naissance du roman populaire?? Il faut d’abord dresser un tableau de la production romanesque en France au début du XIXe siècle, ce qui n’est pas aisé, mais que ce dossier tente d’éclairer.

Certes, nous le savons, le roman est alors un genre mal considéré. Il est considéré comme mineur à côté de la poésie et du théâtre, car il s’adresse à un public mineur aussi?: les femmes, les domestiques, les personnes peu cultivées…

Mal considéré, mais abondant. Divers témoignages attestent qu’il existe dans le peuple français, à l’époque, des boulimiques qui lisent de quinze à vingt romans par mois. Beaucoup ne les achètent pas, mais les empruntent dans les cabinets de lecture. Ces lieux de commerce de location de livres et de journaux (sur place ou chez soi) sont apparus dès la fin du XVIIIe siècle et ont proliféré au début du XIXe. Pour prendre l’exemple de Paris, on compte trente-deux cabinets de lecture en 1820 et cinq cent vingt en 1840. Ils permettent à une clientèle peu fortunée de lire des livres et le journal du jour moyennant quelques centimes.

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Le Rocambole n°50

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Naissance du roman populaire

Peut-on observer la naissance du roman populaire?? Il faut d’abord dresser un tableau de la production romanesque en France au début du XIXe siècle, ce qui n’est pas aisé, mais que ce dossier tente d’éclairer.Certes, nous le savons, le roman est alors un genre mal considéré. Il est considéré comme m

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Auteur(s): Collectif

Editeur: Encrage

Année de Publication: 2010

Nombre de pages: 178

Langue: Français

ISBN: 978-2-912349-44-6

Peut-on observer la naissance du roman populaire?? Il faut d’abord dresser un tableau de la production romanesque en France au début du XIXe siècle, ce qui n’est pas aisé, mais que ce dossier tente d’éclairer.Certes, nous le savons, le roman est alors un genre mal considéré. Il est considéré comme m

Peut-on observer la naissance du roman populaire?? Il faut d’abord dresser un tableau de la production romanesque en France au début du XIXe siècle, ce qui n’est pas aisé, mais que ce dossier tente d’éclairer.

Certes, nous le savons, le roman est alors un genre mal considéré. Il est considéré comme mineur à côté de la poésie et du théâtre, car il s’adresse à un public mineur aussi?: les femmes, les domestiques, les personnes peu cultivées…

Mal considéré, mais abondant. Divers témoignages attestent qu’il existe dans le peuple français, à l’époque, des boulimiques qui lisent de quinze à vingt romans par mois. Beaucoup ne les achètent pas, mais les empruntent dans les cabinets de lecture. Ces lieux de commerce de location de livres et de journaux (sur place ou chez soi) sont apparus dès la fin du XVIIIe siècle et ont proliféré au début du XIXe. Pour prendre l’exemple de Paris, on compte trente-deux cabinets de lecture en 1820 et cinq cent vingt en 1840. Ils permettent à une clientèle peu fortunée de lire des livres et le journal du jour moyennant quelques centimes.

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